Vous êtes en fin de grossesse. Par conséquent, vous vous préparez mentalement à ce que le travail commence d’un moment à un autre et vous êtes à l’affût les moindres signes de votre corps. En général, le début du travail vient avec quelques signes, comme la perte des eaux ou encore les contractions. Sauf que, dans le cas de ces dernières, on peut parfois confondre les contractions de Braxton-Hicks, ou faux travail, avec les vraies contractions. Comment reconnaître les contractions d’accouchement et savoir s’il faut partir à la maternité ? C’est ce que vous allez découvrir dans cet article.
Sommaire :
Qu’est-ce qu’une contraction utérine ?
Pour la majorité des femmes, le travail commence par des contractions utérines. On les reconnaît par le fait que le ventre se serre et devient dur. La douleur des contractions dure au moins 20 secondes et plusieurs femmes les ressentent dans le bas du ventre. Pour d’autres femmes, la douleur se situe dans le bas du dos et s’étend vers l’avant.
D’après certaines femmes, la douleur des contractions est similaire à celle des crampes menstruelles, mais en plus fort. Cependant, chaque femme ressent les contractions de façon unique. Autrement dit, les sensations peuvent être différentes d’une femme à une autre. Toutefois, les contractions ressenties au moment du travail sont régulières et de plus en plus fortes.
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Les contractions de Braxton Hicks : qu’est-ce que c’est ?
Ce type de contractions s’appelle aussi « contractions d’entraînement ». Elles apparaissent généralement vers 4 mois de grossesse, soit à partir de la 14ème semaine de grossesse. Elles traduisent alors l’activité de l’utérus qui se prépare à l’accouchement et aident le fœtus à bien se positionner.
Elles se distinguent par le fait que ce sont des contractions irrégulières, peu nombreuses et sans rythme précis. Vous pouvez en ressentir une dizaine par jour au maximum. Par ailleurs, elles ne sont pas douloureuses. Même si vous pouvez les ressentir de façon plus ou moins marquée, elles ne créent pas d’inconfort ou de souffrance particulière.

Comment reconnaître les contractions de travail ?
Vous pouvez reconnaître les contractions d’accouchement en considérant plusieurs paramètres :
Leur fréquence
Alors que les contractions d’entraînement se manifestent par-ci par-là, les contractions d’accouchement surviennent en nombre.
La douleur ressentie
En effet, la douleur peut aussi vous indiquer s’il s’agit de vraies contractions. Ces dernières deviennent de plus en plus marquées pour permettre la dilatation du col de l’utérus.
Leur régularité
Les vraies contractions se distinguent par leur régularité. L’écart entre deux contractions, par exemple 5 minutes, va progressivement se réduire.
Par ailleurs, ces contractions se rallongent progressivement, pouvant durer entre 30 et 90 secondes. Leur durée et leur intensité augmentent au fur et à mesure que le travail avance.
Leur intensité
En effet, les vraies contractions ne passent pas, et ce, quoi que vous fassiez. Votre gynécologue ou votre sage-femme vous conseillera peut-être de prendre un bain chaud ou un antispasmodique pour stopper un faux travail et faire disparaître la douleur. Cependant, ces méthodes sont inefficaces en présence de vraies contractions de travail.
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Quand faut-il se rendre à la maternité ?
Il n’est pas nécessaire de se précipiter à la maternité à la moindre contraction. Cependant, les signaux d’alerte suivant peuvent vous indiquer que le travail a commencé. C’est notamment le cas si :
- Les contractions sont régulières et intenses et se répètent toutes les 5 minutes depuis au moins 1h
- Il y a des pertes de sang
- Vous constatez une perte ou une fissure de la poche des eaux
- Vous constatez la perte du bouchon muqueux.
Malgré tout, il est primordial de contacter le service maternité par téléphone avant de vous rendre dans l’établissement de naissance. Cela permettra à l’équipe de service d’étudier votre situation et de vous conseiller de vous rendre sur place immédiatement ou non. Cela vous évitera ainsi un déplacement inutile et fatiguant.
Voilà, maintenant vous savez comment reconnaître les vraies contractions de travail !




