Vous êtes enceinte et, même si vous êtes heureuse d’accueillir votre progéniture, vous avez quand même une légère préférence pour l’un des deux sexes ? Justement, les mois passent et vous voilà en face du résultat de l’échographie qui vous révèle le sexe de votre enfant et…vous êtes déçue. Déjà, il est important de savoir – et ne pas seulement de se dire – que d’autres femmes ont déjà ressenti et ressentiront certainement le sentiment de tristesse, de désappointement et de légère frustration que vous ressentez à ce moment. Cela ne fait pas de vous une mauvaise mère pour autant et n’enlève rien au fait que vous aurez rendez-vous avec le plus grand amour de votre vie dans quelques mois.
Sommaire :
A partir de quand peut-on connaître le sexe du bébé ?
Il n’est pas possible de connaître le sexe du bébé avant la huitième semaine de grossesse ou vers la dizaine de semaines d’aménorrhée, pour une raison très simple : l’embryon n’est pas complètement formé avant ce moment, et il n’y a aucun indice sur mon sexe. Après deux mois de grossesse apparaît le tubercule génital ou bourgeon génital : c’est une petite tumeur qui se forme dans le bassin du fœtus. Chez les filles, les ovaires commencent à descendre dans l’abdomen. Chez les garçons, le pénis apparaît vers la douzième semaine d’aménorrhée. Lors de la première échographie de grossesse, entre 11 et 14 semaines, il est donc possible de dire si le bébé sera une fille ou un garçon, si les parents le demandent.
Cependant, si cela est techniquement possible, il est rare que les experts révèlent le sexe de l’enfant à ce stade, soit par précaution, soit parce qu’ils n’y sont pas tous formés. Les conditions doivent également être optimales pour obtenir cette découverte si tôt : le fœtus doit être en bonne position, ni sur le côté ni de dos, l’échographie doit pénétrer la paroi maternelle, et le fœtus à terme doit être âgé de plus de 12,5 semaines d’aménorrhée. Les experts qui le font ont des réserves quant à l’annonce du sexe d’un bébé, car ils ne peuvent pas encore être sûrs à 100 %.
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A 13 ou 14 semaines, on peut connaître le sexe du bébé si on a assez de matériel, d’expérience et beaucoup de chance. Mais le risque de se tromper est encore trop grand. Les résultats sont plus fiables lors d’une deuxième échographie, à environ 22 semaines, car les images sont plus claires. On peut y connaître le sexe du fœtus, mais là n’est pas sa vocation première : il permet surtout de détecter d’éventuelles malformations ou anomalies et de s’assurer que la communication avec la mère se passe bien en observant le placenta pour vérifier que le bébé grandit comme prévu, pour vérifier le squelette, le poids, le crâne et les organes internes du bébé.
Comment faire face à la déception d’annoncer le sexe du bébé ?
Certains parents n’ont pas de préférence. Certains rêvent d’avoir un garçon ou avoir une fille et font des projets. Cependant, lorsqu’une échographie révèle le sexe du bébé, l’annonce n’est pas toujours agréable. Voici des conseils directement applicables si vous êtes dans cette situation :
Première règle d’or : ne culpabilisez pas
La frustration d’annoncer le sexe du bébé lors d’une échographie s’accompagne souvent de culpabilité : il est important de la combattre car elle ne fait qu’exacerber le mal-être. Par exemple, beaucoup de femmes enceintes se reprochent amèrement leur tristesse et déception, quand le bébé est en bonne santé, leur grossesse se déroule miraculeusement, quand tant de femmes ne seraient-ce que de porter la vie en elles.
Si vous vous reconnaissez dans cette description, rassurez-vous : vos frustrations ne sont pas inhabituelles et vous n’avez vraiment aucune raison de culpabiliser. Vous venez de « perdre » subitement l’avenir idéal que vous imaginiez avec votre fils ou votre fille. Quoi de plus naturel que la déception ?
Règle numéro deux : parlez de ce que vous ressentez
S’isoler dans la frustration et le chagrin n’est pas une bonne idée. Vous feriez mieux de parler de ce que vous ressentez pour vous remettre sur pied rapidement. Si vous avez peur de le faire avec un proche de peur d’être mal jugé, parlez-en à votre sage-femme ou à votre obstétricien qui saura vous rassurer. N’hésitez pas à consulter un psychologue si vous avez des appréhensions concernant le sexe de votre futur enfant : il vous aidera à comprendre la source exacte du problème.
Règle numéro trois : soyez patient
La plupart du temps, il suffit d’un peu de patience pour que la déception laisse à nouveau place au bonheur d’attendre un bébé et à l’impatience de le tenir enfin sur ses genoux. Il ne faut généralement que quelques semaines ou mois pour accepter pleinement l’idée d’avoir une fille à la place d’un garçon et inversement. Dans d’autres cas, il faut attendre la naissance du bébé pour que le problème soit complètement résolu : rien de tel que son joli visage pour effacer tous les sentiments de frustration ! Bref, ne vous inquiétez pas : à long terme, vous serez la plus heureuse des mères.
Les raisons pour ne pas chercher à savoir le sexe du futur bébé avant la naissance
- Une petite surprise dans un monde où tout est prévu : C’est vrai, tout est calculé, organisé. Après tout, savoir si votre bébé est une fille ou un garçon est une agréable surprise à vivre le jour de la naissance.
- Pour éviter la garde-robe bleue ou rose : Qu’on le veuille ou non, ne pas tomber dans le cliché du rose pour les filles et du bleu pour les garçons demande un réel effort. A minima, votre loulou aura des vêtements « mixtes ». Et peut-être pas si mal si vous voulez sortir votre enfant du moule !
- Ne pas accepter de cadeaux selon le sexe : Ne portez pas de body qui dit « belle comme maman » ou « fort comme papa » : la famille et les amis seront obligés de proposer des idées non genrées pour ne pas être sexistes.
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- Vous avez plus de temps pour trouver un nom : Dès que vous connaissez le sexe lors de la deuxième échographie, la pression pour trouver un nom se fait sentir. Là, au moins, vous avez le choix entre deux prénoms jusqu’à la fin de votre grossesse : cela justifie le fait que vous n’ayez pas de prénom à J-12.
- Vous apprenez à connaître votre bébé en tant qu’individu : Oui, quand on connaît le sexe de son bébé, on se prédit et on se met à imaginer à quoi ressemblera votre bébé, sa vie… et on s’en tient plus ou moins aux stéréotypes.
- Pour vivre pleinement cette grossesse au quotidien : Ainsi concentrée sur le sexe de votre bébé et imaginant sa vie future, vous en oublierez presque de vivre pleinement cette grossesse et de profiter du moment présent.