Comment savoir si mon bébé fait des terreurs nocturnes ?

Votre enfant est sujet aux terreurs nocturnes et vous ne savez pas comment l'aider ? Voici tous nos conseils pour vous aider.

Les terreurs nocturnes

Il arrive que votre bébé se réveille durant la nuit de temps en temps sans que cela n’indique rien d’anormal. Cependant, lorsque cela arrive trop souvent, il est primordial de se poser des questions. En effet, il est possible qu’il s’agisse des terreurs nocturnes.

Que sont les terreurs nocturnes ?

Les terreurs nocturnes sont en réalité un trouble du sommeil qui apparaît chez les enfants en âge préscolaire. Elles apparaissent généralement entre l’âge de 12 mois à 4 ans, et diminuent au fur et à mesure que les enfants grandissent. Au-delà de 5 ans, il est rare que ces dernières apparaissent. Elles durent habituellement entre une à cinq minutes, bien que dans certains cas, elles peuvent être plus longues.

Un enfant victime d’une terreur nocturne n’a aucune conscience du temps ni de la présence de son environnement, et encore moins de ses parents. La raison en est toute simple : il n’est pas vraiment réveillé. Cela se déroule pendant la phase du sommeil profond de l’enfant. Plus précisément, quelques heures après son endormissement.

Une fois la terreur nocturne passée, l’enfant reprend son cycle de sommeil normal. Cependant, il arrive qu’il soit réveillé, ce qui le désoriente et l’inquiète. Il aura ainsi besoin de ses parents pour se calmer et se retrouver. Aussi, le lendemain, au réveil, à condition qu’il n’ait pas été réveillé, il n’en garde aucun souvenir.

Comment les reconnaitre ?

Il n’est pas réellement difficile de reconnaître une terreur nocturne. En effet, c’est une expérience terrifiante pour les parents, surtout si ces derniers ne sont pas informés plus tôt de l’existence de ce trouble du sommeil. Ainsi, pour éviter de paniquer et pour avoir les bons gestes lorsque cela se produit, il est important de la reconnaître.

Il existe plusieurs manières de reconnaître une terreur nocturne. En effet, lorsque cela se produit, l’enfant peut crier, voire hurler, et peut sembler terrifié. Il pourra également s’assoir brusquement dans son lit et avoir les yeux grands ouverts tout en regardant dans le vide. Son regard peut parfois vous paraître paniqué.

Il est aussi possible qu’il fasse un discours dénué de sens, agité et désorienté en même temps. Il peut aussi être en sueur et avoir une respiration très rapide et désordonnée. Dans certains cas, il peut s’avérer agressif et essayera de se débattre de votre emprise, car il ne supporte pas d’être touché.

Enfin, si vous essayez de le calmer, il y a de fortes probabilités pour qu’il soit inconsolable. Vous aurez ainsi du mal à le réconforter, et à cause de ce qu’il a vécu, il peut rester muet et ne pas répondre à vos questions.

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Quelles sont les causes des terreurs nocturnes ?

Les terreurs nocturnes peuvent être provoquées par les liens du sang. En effet, elles sont en partie héréditaires. Par conséquent, elles sont plus fréquentes dans des familles où un de leurs membres a déjà dû faire face à ce trouble auparavant.

Cependant, des facteurs externes peuvent aussi être à l’origine de ce trouble du sommeil. C’est, par exemple, le cas d’un enfant qui a tendance à se coucher plus tard qu’à son habitude, ou encore à un enfant très fatigué.

une mere et son enfant

Les changements qui opèrent dans sa vie et dans son quotidien peuvent aussi provoquer des terreurs nocturnes. En effet, l’anxiété peut déclencher des terreurs nocturnes chez un enfant. D’ailleurs, lorsqu’un enfant cesse de faire des siestes, il est possible que des terreurs nocturnes apparaissent.

Enfin, lorsque ce dernier est malade, il peut subir des terreurs nocturnes. La fièvre, entre autres, est un facteur qui peut provoquer ces dernières.

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Que faire dans cette situation ?

Lorsque votre bébé fait des terreurs nocturnes, vous devez adopter la bonne attitude. La première fois peut en effet être déstabilisante, mais il est important de garder votre calme et d’être là pour votre enfant.

Ainsi, lorsque les terreurs nocturnes se produisent, n’essayez en aucun cas de réveiller votre enfant, même s’il semble être réveillé. A la place, surveillez-le et assurez-vous qu’il soit en sécurité. Vous pouvez toutefois placer votre main sur son bras ou sur son front, mais uniquement s’il vous le permet. En effet, inconsciemment, il peut avoir des réflexes de défense, et risque de vous frapper.

Par ailleurs, vous pouvez aussi essayer de lui parler doucement afin de le calmer, sans pour autant le réveiller. Une autre solution est de le déplacer dans une autre pièce, toujours en le gardant endormi. Vous pouvez aussi attendre patiemment qu’il se rendorme, tout en veillant à sa sécurité. Néanmoins, s’il se réveille pendant qu’il fait sa terreur nocturne, n’hésitez pas à lui parler tendrement et à lui frotter le corps pour le rassurer.

Enfin, le lendemain, à son réveil, il n’est pas nécessaire de lui parler de ce qu’il s’est passé la nuit dernière, sauf si l’initiative d’en discuter vient de lui. Néanmoins, vous pouvez essayer de lui parler et de l’observer pour découvrir ce qui le tracasse.

Comment prévenir les terreurs nocturnes ?

Il existe plusieurs manières de prévenir l’apparition des terreurs nocturnes. Vous pouvez, par exemple, favoriser une atmosphère propice au calme et à la sérénité avant que votre bébé n’aille dormir. Vous pouvez, par exemple, l’aider à se détendre en lui parlant d’évènements agréables. Aussi, évitez de le faire regarder des émissions effrayantes ou des écrans.

Vous pouvez aussi mettre en place une routine chaque soir avant d’aller dormir, afin d’habituer votre bébé à celle-ci et éviter les troubles du sommeil. Vous pouvez, par exemple, lui donner un bain, lui raconter une histoire, ou encore l’habituer à se coucher et à se lever à des heures fixes.

Pour promouvoir une bonne nuit de sommeil, évitez à votre enfant les sports intensifs, les activités qui peuvent favoriser des émotions négatives et les repas lourds. Le but est de détendre votre enfant et d’éviter qu’il pense trop, ou se fatigue trop.

Enfin, autant que possible, évitez d’imposer à votre enfant des situations stressantes. En effet, le stress, tout comme l’anxiété, est un des éléments déclencheurs des terreurs nocturnes. Vous pouvez ainsi, par exemple, éviter les discussions houleuses, les bruits dans la maison ou même la lumière vive dans sa chambre.

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