Syndrome de la gentille fille : c’est quoi et comment s’en sortir ?

Prioriser les autres et ne jamais oser dire non. Si c'est votre cas, vous souffrez peut-être du syndrome de la gentille fille.

le syndrome de la gentille fille

Il n’est pas rare de voir des personnes faire passer leurs besoins personnels après les besoins de leur entourage. Même si c’est au détriment de leur bonheur, elles préfèrent satisfaire leurs proches. Il s’agit du syndrome de la gentille fille. Les femmes sont les plus touchées. Cependant, certains hommes y font également face.

Qu’est-ce que le syndrome de la gentille fille ?

Le syndrome de la gentille fille caractérise des personnes, particulièrement des femmes, qui ont un comportement souvent très accommodant. Elles essayent au mieux de s’adapter à leur entourage et de satisfaire les demandes d’autrui, surtout celles provenant de leur famille.

Par conséquent, leurs propres désirs sont délaissés. En effet, ces personnes considèrent les besoins des autres comme étant plus importants que les leurs.

Une personne victime du syndrome de la gentille fille se reconnait alors assez facilement. En effet, elle est incapable de désobéir à une tierce personne par peur et surtout, elle n’arrive pas à exprimer si son désaccord, ni sa colère.

De plus, selon elle, ce que disent les autres personnes sont plus vrais et plus réels que ce qu’elle ressent. Enfin, elle a souvent tendance à croire que peu importe ce qui se dit, ces personnes sont toujours bonnes et ont toujours de bonnes intentions.

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Que ressentent les personnes atteintes du syndrome de la gentille fille ?

Les symptômes de ce trouble sont caractérisés par des émotions. Deux émotions en particulier dominent le quotidien des personnes souffrant de ce syndrome. La première est l’anxiété, et la seconde est la culpabilité.

L’anxiété

L’anxiété est une émotion qui apparait et qui monte quand une autre personne vous semble critique, distante, ou tout simplement boudeuse. Souvent, elle s’accompagne de plusieurs questions où la personne anxieuse se demande ce qu’elle a pu faire de mal.

Souvent, la réponse qu’elle se donne à elle-même est qu’elle n’a peut-être pas passé assez de temps avec la personne envers qui elle se sent mal. Parfois, elle peut douter de sa capacité à avoir donné de l’importance à autrui.

Il n’est pas rare d’associer l’anxiété à la frustration. Souvent, cela se passe d’une manière inconsciente. En effet, le fait de croire qu’elle n’a pas assez bien quelqu’un peut frustrer une personne atteinte du syndrome de la gentille fille.

D’ailleurs, dans certains cas, des crises de panique peuvent résulter de toute cette frustration.

culpabilité et dépression

La culpabilité

Une personne atteinte du syndrome de la gentille fille ressent de la culpabilité lorsqu’elle ose se donner plus d’espace. En d’autres termes, elle se sent mal de penser à elle et de prendre soin d’elle au détriment des besoins et du bonheur des autres.

Parfois, la réaction de l’entourage peut influencer davantage ce sentiment. En effet, si vous vous retrouvez coincé dans un endroit, sans avoir la moindre possibilité de rendre visite à vos proches et que ces derniers vous le reprochent, vous vous sentirez mal.

Peu importe que vous ayez des raisons évidentes et que vous ne pouvez plus rien changer, vous ne pouvez pas vous arrêter de vous en vouloir. C’est souvent le cas lorsque vous ne pouvez pas quitter votre travail le soir de Noël, par exemple, ou au moment où une réunion de famille doit avoir lieu.

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Comment s’en sortir ?

Il n’est pas étonnant que les conséquences du syndrome de la gentille fille peuvent parfois être dévastatrices pour la victime. En effet, cette dernière peut énormément souffrir. La culpabilité, parfois non-fondée, qui la ronge n’est rien comparée aux conséquences émotionnelles plus profondes qu’elle peut subir.

En effet, lorsque la culpabilité grandit, elle peut tomber dans une dépression. Cette dernière peut conduire à des fins tristes, telles que le suicide.

Afin de s’en sortir, il est important de se remettre en question et de prioriser ses propres besoins. Là encore, les avis des autres ne doivent pas vous influencer sur ce qui est bien ou pas pour vous. En effet, vous devez vous reconcentrer sur vous-même selon la force de votre volonté, et ne plus dépendre de ce que veut votre entourage.

De plus, il est nécessaire d’apprendre à refuser. Autrement dit, vous devez apprendre à exprimer votre désaccord, à dire non, peu importe ce que cela peut provoquer chez votre entourage. Avant tout, il est nécessaire de vous concentrer sur vos propres besoins et votre bien-être intérieur.

Pour vous aider à exprimer plus facilement votre point de vue, n’hésitez pas à communiquer de manière constructive et d’exprimer vos opinions différemment avec vos proches. En effet, tout le monde ne peut pas comprendre de la même manière vos sentiments. Par exemple, si vous vous adressez à un enfant, vous n’allez pas utiliser la même méthode de communication qu’avec un adulte.

En résumé, pour guérir du syndrome de la gentille fille, il est important de se remettre en question et de revoir ses priorités. Cela permet de s’épanouir et de vivre sans être prisonnier de l’anxiété ou de la culpabilité.

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